[Willoughby, Pennsylvanie]
(Elena gare la voiture et sort. Rebekah la suit)
Rebekah : Pourquoi on s’arrête ici ?
Elena : On a passé 3 villes au peigne fin ces dernières 24 heures. J’en ai marre d’écouter le top 50 et je supporte plus l’intérieur cuir
Rebekah : Et alors c’est ma faute ? C’est toi qui a volé la liste des adresses possibles de Katherine. T’as jamais envisagé que Damon avait de fausses informations ?
Elena : Est-ce que je t’ai déjà dit que je ne supportais pas le son de ta voix ?
Rebekah : Tant pis pour toi. On n’a pas fini. Conduis-nous à la ville
Elena : Dans une minute. J’ai un petit creux
Rebekah : On n’est pas là pour se mettre quelqu’un sous la dent, Elena. je veux le remède, Katherine l’a, alors on ne s’arrêtera pas avant de l’avoir trouvé
Elena : J’ai dit dans une minute
(Elle repère une femme et se rapproche)
Femme : Oh ben dites-donc j’ai eu une de ces peurs
Elena : C’est vrai ?
(Elle s’apprête à la mordre)
Femme : Katherine qu’est-ce que tu fais ?
(Elena et Rebekah sont surprises)
Elena : Vous me connaissez ?
Femme : Bien sûr que oui. Et je sais que la plupart des gens ici préfèrent que tu les mordes dans le cou mais je t’aie dit de prendre mon poignet, tu te rappelles ?
Rebekah : Cette petite garce a hypnotisé la ville entière
Elena : Je crois qu’on vient de retrouver Katherine. Comment je m’appelle ?
Femme : Katherine Pierce. Au fait j’adore ta nouvelle couleur
Rebekah : Comment vous connaissez Katherine
Femme : Comment je connais qui ?
Elena : Moi. Comment tu me connais ?
Femme : C’est une petite ville, tout le monde se connaît
Rebekah : Alors tout le monde ici connaît Katherine ?
Femme : Euh pardon mais je ne vois absolument pas de qui vous parlez
Rebekah : Elle a fait en sorte que les gens ne se rappelle d’elle que si c’est elle qui leur parle. C’est très malin
Elena : On se connaît depuis combien de temps ?
Femme : Euh ça fait un petit bout de temps. Je sais plus très bien
Elena : Où est-ce que j’habite ? Où est-ce que je travaille ?
Femme : J’en sais rien
Elena : Avec qui je passe du temps ? J’ai des amis ?
Femme : Euh… tu as dit qu’on pouvait être amis avec toi à condition qu’on garde ton secret
Elena : Quel secret ?
Femme : Euh… j’en sais rien
[Milieu de Nulle Part]
(Stefan et Damon ont retrouvé la voiture de ce dernier. Damon récupère des jerricanes d’essence dans le coffre de Stefan afin de remplir le réservoir de sa voiture)
Damon : Je te jure que si elles n’ont ne serait-ce qu’égratigné la peinture de ma voiture…
Stefan : Pourquoi tu t’estimes pas heureux que le sheriff ait pu retrouver sa trace une fois que tu as laissé les filles… tu sais, te la piquer ?
Damon : Rappelle-moi de lui envoyer un panier de muffins. On a vraiment besoin de 40 litres d’essence ? Ou tu me fais juste trimballer ces jerricanes pour me punir ?
Stefan : Elles ont abandonné ta voiture après être tombées en panne sèche. Il faut faire le plein. Il y a 160 bornes jusqu’à Willoughby
Damon : Je me souviens pas avoir vu cette ville dans la liste que j’ai eu à New York
Stefan : Oh la liste. Tu veux dire celle qu’elles t’ont chipé juste sous ton nez quand tu as baissé la garde. Elles seront là-bas. Le sheriff a localisé la voiture qu’elles ont volée après la tienne
Damon : Laisse tomber les muffins, je lui enverrais du champagne… si Elena se trouve bien où elle le dit
Stefan : Willoughby, capitale du maïs en Pennsylvanie
Damon : Oh Willoughby
Stefan: Elles y seront. Espérons juste qu’on les trouvera avant qu’elles trouvent le remède
Damon : Oh… le point positif c’est que si Rebekah le prend, elle redevient mortelle et on peut la tuer sur le champ
Stefan : Oh le point négatif c’est qu’Elena reste un vampire pour toujours. Et si tu remettais tes rêves de vengeance à plus tard et que tu te concentrais sur notre objectif : trouver Katherine, récupérer le remède, mettre les voiles avant que tu te retrouves la nuque brisée. Encore une fois
Damon : Fais-moi confiance, j’ai retenu la leçon. La nouvelle Elena est une garce froide comme la pierre. Je m’en méfierais tant qu’on n’aura pas récupéré l’ancienne
Stefan : Hallucinant. On est enfin d’accord sur quelque chose
Damon : Hallucinant
Stefan : Ouais
[Manoir de Klaus]
(Klaus est seul, torse nu et il souffre. Son dos et profondément blessé et abimé à force d’essayer d’ôter le bout de bois. Il se déboîte l’épaule et crie. Caroline entre)
Caroline : Klaus ? Il faut qu’on parle. Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
Klaus : Silas. Il m’a attaqué. Il m’a planté le pieu en chêne blanc dans le dos. Il y a un morceau… encore incrusté dans la plaie
Caroline : C’est pas vrai Klaus. Ça pourrait te tuer
Klaus : En effet. J’ai l’impression d’être à l’agonie
(Elle se rapproche et lui touche le visage)
Caroline : Hey… Bien que j’adorerais rester là à te regarder mourir, tu ne m’as toujours pas rapporté ce remède
Klaus : Silas !
Silas/Caroline : Je suis démasqué. Hier soir j’avais l’apparence de Shane. Aujourd’hui j’ai pris celle de Caroline et demain… qui sait ?
Klaus : Montre-moi ton vrai visage
Silas/Caroline : Pourquoi le ferais-je alors que je peux te faire voir en moi les personnes que je souhaite ? Résistes-moi aussi longtemps que tu le voudras Klaus mais tant que tu ne m’auras pas donné le remède, je continuerais à faire de ta vie un véritable enfer
(Il disparaît)
[Willoughby, Pennsylvanie]
(Elena et Rebekah sont au bureau de poste et vont parler à un homme)
Elena : Bonjour, excusez-moi, il y a du courrier pour moi aujourd’hui ?
Postier : Qu’est-ce qui est arrivé à vos cheveux ?
Elena : Euh… je les aie coupés
Postier : En l’espace de deux minutes ?
Elena : Je suis passée ici il y a deux minutes ?
Postier : Vous vous sentez bien mademoiselle Pierce ?
Elena : Euh oui je vais très bien. Merci
Postier : De rien
(Il part)
Elena : Elle était là il y a deux minutes. Elle ne peut pas être allée bien loin. Euh tu vérifies à l’intérieur, je m’occupe du parking
Rebekah : Ok
(Elles se séparent. Elena pense voir Katherine dans une voiture et se rapproche discrètement mais ce n’est pas elle. Katherine l’attrape alors par derrière et l’étrangle)
Katherine : Je suis impressionnée. Je pensais pas que tu me trouverais ici. Tant pis, c’est un bel endroit pour mourir
(Rebekah intervient et la jette au sol)
Rebekah : Je suis tout à fait d’accord avec toi. T’as choisi un bel endroit pour mourir
(Elena, Katherine et Rebekah sont installées dans un restaurant)
Elena : Où as-tu caché le remède ?
Katherine : Quoi ? J’ai pas à droit à ‘’je suis là pour venger ma teigne de petit frère’’ ?
Elena : Les gens meurent. On tourne la page
Katherine : Après avoir renoncé à notre humanité c’est facile. C’est quand même triste pour les garçons. Leur petit trésor de fragilité humaine envolé. Puisqu’on en a pour un moment, je vais chercher des menus
(Elle se lève pour partir mais Rebekah lui plante une fourchette dans la main)
Rebekah : Tu n’iras nulle part
Katherine : J’avais oublié à quel point t’étais sympathique
Rebekah : Je suis très surprise que tu te souviennes de moi, sachant que quand on s’st rencontrées, tu étais occupée à t’immiscer entre mes frères
(La serveuse arrive avec du café et voit Katherine et Elena)
Serveuse : Oh mon dieu, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
(Elena donne un coup de pied à Katherine sous la table. Katherine hypnotise la serveuse)
Katherine : Je vais bien mademoiselle. Vous n’avez rien vu
(La serveuse part)
Elena : Chaque minute perdue à jacasser est une minute que Stefan et Damon gagnent pour nous retrouver
(Rebekah attrape le visage de Katherine et tente de l’hypnotiser)
Rebekah : Où est le remède ?
Katherine : Désolée, je suis sous veine de vénus
Rebekah : On va devoir te torturer alors. Génial
Katherine : Pourquoi vous voulez le remède de toute façon ?
Rebekah : Et toi alors ? Pourquoi tu le veux ? Laisse-moi deviner : pour tuer Niklaus ?
Katherine : Je viens de passer ces 500 dernières années à tout faire pour échapper à ton grand frère. Je n’aie aucune intention de risquer ma vie en m’approchant de lui. Mais comme on peut l’utiliser contre lui, je suis sûr qu’il brûle d’envie de mettre la main dessus. Je lui donne le remède, il me rend ma liberté
Elena : Oh pauvre petite victime. C’est à quel moment de ton plan que tu nous fais un sale coup et que l’un de nous meure ?
Katherine : Je n’aie aucune raison de vous faire un sale coup. Je sais que vous ne me croyez pas mais c’est la vérité. Les gens changent. Je ne suis pas celle que vous croyez
(Rebekah sourit et lui saute dessus. Elle fouille ses poches et trouve son portable. Elle le lance à Elena)
Katherine : Je l’ai pas sur moi
Rebekah : J’avais deviné mais il y a surement quelque chose là-dedans qui peut nous aider à la trouver
(Elena regarde dans le téléphone et trouve un calendrier)
Elena : C’est qui em ?
Katherine : C’est un ami
Elena : Il est écrit que tu le vois à 14h. je crois que je vais devoir rencontrer em moi-même
[Manoir de Klaus]
(Caroline entre dans le manoir)
Caroline : J’ai eu des 50 milliards de messages. J’espère pour toi que c’est une question de vie ou de mort
Klaus : Sors de chez moi
Caroline : Klaus ? Ça va ? T’es où ?
(Elle finit par le trouver et voit l’état dans lequel il se trouve)
Caroline : Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ?
Klaus : J’ai besoin de plus de temps ! Arrêtez de me harceler !
Caroline : C’est moi qui te harcèle ? Je devrais être en train de diriger 3 comités pour le bal de promo en ce moment mais t’arrêtes pas de m’appeler !
Klaus : Caroline ? C’est vraiment toi ? Je veux en avoir la preuve
Caroline : Ok je sais pas si c’est une de tes nouvelles techniques de drague mais vraiment ça craint. Et j’ai des choses plus importantes à faire
(Elle s’apprête à partir)
Klaus : Attends. Je t’en supplie. C’est Silas, il m’a poignardé dans le dos avec le pieu en chêne. J’en ai un morceau encore incrusté dans la plaie
Caroline : Pourquoi Silas s’en serait pris à toi ?
Klaus : J’étais pas franchement en position de poser des questions. Tout ce que je peux dire c’est que je suis blessé. Alors tu comprends pourquoi je t’ai appelé toi
Caroline : Tu as contraint Tyler à quitter la ville, tu as tué sa mère te c’est moi que tu appelles quand tu as besoin d’un coup de main ?
Klaus : Si je meure, toi, Tyler et tous tes copains mourraient avec moi
Caroline : Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?
Klaus : Eh ben c’est pas trop compliqué. Je veux que tu m’ouvres et que tu me débarrasses de ce morceau de pieu
[Willoughby, Pennsylvanie]
(Damon et Stefan ont trouvé la voiture des filles)
Damon : Il y a un truc qui cloche. Katherine Pierce ne se terre pas au fin fond de la Pennsylvanie
Stefan : En tout cas c’est bien la voiture que les filles ont volé. On est au bon endroit
Damon : Elles marquent un point avec le choix de leur véhicule
Stefan : Je peux te poser une question ? Comment on va s’y prendre pour ramener Elena à Mystic Falls ? Il ne faut pas s’attendre à ce qu’elle nous suive gentiment et un vampire originel lui sert de garde du corps
Damon : On fera ce qu’il faudra. S’il faut jeter Rebekah sous un bus de ramassage scolaire et enlever Elena dans un sac à patate, on le fera
Stefan : Je suis sérieux
Damon : Oui moi aussi. Je me fiche de ce qu’Elena peut bien vouloir. Elle est à ça de partir en vrille pour de bon et je ne le permettrais pas. Elle est assez casse-pied comme ça
Stefan : Qu’est-ce qui est arrivé au mec qui pensait qu’elle devait profiter de sa nature de vampire et s’amuser quel que soit les conséquences ?
Damon : Ce mec a eu la nuque brisée à New York cette mauvaise blague a eu le don de passablement l’énerver
(Elena sort des toilettes et rejoint Katherine et Rebekah. Elle a changé sa coiffure)
Elena : Vous en pensez quoi ?
Rebekah : C’est pas loin mais tu fais pas encore assez garce. Tu devrais mettre un peu plus d’eyeliner
Elena : Je vais avoir besoin de tes fringues
Katherine : Oui c’est ça dans tes rêves
Elena : Très bien. Ton bracelet, ta montre, tes boucles d’oreilles. Il me les faut tous
(Elle retire la fourchette d’un coup sec. Katherine lui donne ses bijoux)
Elena : Ton autre bracelet aussi
Katherine : Il me protège de la lumière du jour. Là il fait jour dehors, je vais en avoir besoin. En plus il n’aura pas d’effet sur toi
Elena : Bien mais je vais vraiment avoir besoin de ton blouson
(Katherine n’est pas convaincue. Elena regarde Rebekah et cette dernière tire les cheveux de Katherine)
Katherine : D’accord. Ça va, ça va, ça va
(Elles échangent leurs vestes)
Katherine : ça ne marchera jamais. La coupe de cheveux ringarde, le maquillage… On ne te prendra jamais pour moi
(Elena l’imite)
Elena : On ne te prendra jamais pour moi
Rebekah : Plus roque la voix, plus masculine
Elena : On ne te prendra jamais pour moi
Katherine : Vous êtes pathétiques
(Elena l’imite de nouveau)
Elena : Vous êtes pathétiques
Rebekah : Parfait. Juste ce qu’il faut de mépris et d’insécurité cachée
Elena : On y est presque. Il me manque encore quelque chose
(Elle réfléchit et finit par se baisser pour regarder les chaussures de Katherine)
Elena : Tes chaussures… je veux que tu me donnes tes chaussures
(Elena est seule, elle attend em sous un kiosque. Elle porte la veste, les chaussures et les bijoux de Katherine)
Elena : Allez em
(Rebekah est seule avec Katherine dans le restaurant)
Rebekah : Tu sais, en fait c’est drôle. J’ai tout été… un petit peu envieuse de la légende qu’était Katherine Pierce, de ta facilité à mener les hommes par le bout du nez, de comment Elijah a trahi Klaus pour toi, de comment les frères Salvatore sont tombés fous amoureux de toi et pourtant… des années après, nous voilà dans une petite ville… dont tu as hypnotisé les habitants pour qu’ils t’apprécient. Je suis désolée, je devrais pas rire. C’est plutôt triste comme histoire
Katherine : Tu sais que tu ne peux pas partager le remède avec Elena ?
Rebekah : Elle n’en veut pas
Katherine : Ah bon ? Mais toi oui, toi tu veux le prendre ? Tu es vraiment stupide à ce point ou simplement blonde ?
Rebekah : Je veux retrouver une vie normale
Katherine : Avoir une seconde chance tu veux dire. Et ben tu sais quoi ? Tu n’en auras pas. Le remède ne fera que prendre ton immortalité. Toutes les autres choses que tu détestes chez toi seront là tous les matins à ton réveil. Et tu ne pourras même plus te créer d’amis par l’hypnose
(Elle tente de manger un peu de muffin mais Rebekah lui attrape le bras et le tort. Stefan et Damon les rejoignent et viennent s’assoir en face d’elles)
Stefan : Mesdemoiselles, c’est charmant
Katherine : Le coin devient malfamé
Damon : Je vois que tu as retrouvé Katherine. Tu as perdu la main diablesse
Stefan : Où est Elena ?
(Elena est toujours en train d’attendre sous le kiosque)
Elijah : Katerina
Elena : Elijah… Tu serais pas un peu en retard ?
Elijah : Tu t’es teint les cheveux. J’aime beaucoup
Elena : Merci. En fait c’était censé…
(Il l’embrasse)
Elijah : Tu m’as manqué
Elena : Toi aussi tu m’as manqué
Elijah : Elle est intéressante cette ville où tu as choisi de t’installer. Alors tu l’as sur toi ?
Elena : Si j’ai quoi sur moi ?
Elijah : Le remède
Elena : Il est en sécurité. Et si j’allais le chercher ? Je le rapporte tout de suite
(Elle s’avance pour partir mais il lui attrape le bras)
Elijah : Où est Katherine, Elena ?
(Katherine sourit. Les Salvatore sont toujours là)
Rebekah : Alors si je comprends bien, je vous dis où est Elena, vous lui faites prendre le remède de force et je finis dans une boîte, c’est ça ? Comptez pas dessus
Damon : Et toi là, qui rit dans ta barbe. Tu ne saurais pas où elle se trouve ?
Katherine : Je vais te donner un indice : commence par la chercher à la morgue. Elle est certainement déjà morte. Elle est allée rejoindre un de mes amis. Vous devez le connaître. Un vampire originel, un gentleman aux goûts très sûrs
Rebekah : Elijah ?
Damon : Elijah est ici ?
Stefan : Eh ben on est en droit de se demander si Elijah a aussi bon goût que ce que tu dis s’il est ton ami
Katherine : Et quand je dis ‘’ami’’, je veux dire… ami… ça a dû lui prendre quoi ? 10 secondes pour se rendre compte qu’il n’avait pas affaire à moi. Délais au bout duquel il lui a certainement arraché le cœur de la poitrine
Stefan : Bon, où ils sont ? Rebekah, tu es consciente que s’il arrive malheur à Elena tu n’as plus aucune chance de trouver le remède
Rebekah : Très bien. Ils étaient censés se retrouver au kiosque à côté du parc
Stefan : Je vais parler à Elijah
Rebekah : Pendant que tu négocies avec lui, Katherine va nous conduire au remède
Katherine : Non, je ne ferais pas ça. Le remède est ma seule chance de racheter ma liberté auprès de Klaus
Damon : Tu vas négocier un accord avec Klaus ?
Stefan : Non, elle va envoyer ce cher Elijah négocier l’accord pour elle. C’est pour ça que tu as besoin de ton copain, n’est-ce pas ? Il y a des choses qui ne changent jamais, Katherine
Damon : Et non
Katherine : Bon d’accord. Bouge ! Je vais vous y conduire
[Manoir de Klaus]
(Katherine trifouille la plaie de Klaus à l’aide d’une pince)
Caroline : Oh ben ça alors… tu as bel et bien un cœur. Oh, au temps pour moi. Je l’ai confondu avec une côte
Klaus : Je suis ravi que tu trouves amusant de me voir me tordre de douleur
Caroline : Oh je serais prête à jurer qu’il n’y a rien là-dedans. Et si tu crois que je prends mon pied, t’es un gros malade
Klaus : T’as pas hésité à massacrer 12 sorcières pour ton amie Bonnie et t’es pas capable de te salir un peu les mains pour moi ? Et moi qui croyais qu’on devenait amis
Caroline : Et bien tu t’es trompé
(Elle lui fait mal et il crie)
Caroline : Excuse-moi, excuse-moi. Je suis désolée
(Elle arrête)
Caroline : Tu sais quoi ? En fait non je ne suis pas désolée. Tu mérites de souffrir pour tout le mal que t’as fait autour de toi. Aujourd’hui je te propose qu’on joue selon mes règles. Tu veux que je t’aide ? Lasse Tyler revenir vivre en ville et donne-moi ta parole que tu ne toucheras pas à un seul de ses cheveux
[Willoughby, Pennsylvanie]
(Stefan va au kiosque mais Elena et Elijah ne s’y trouvent plus. Il prend un téléphone et compose un numéro)
Elijah : Katerina ?
Stefan : Bonjour Elijah
Elijah: Où est Katherine?
Stefan: Où est Elena?
Elijah : En sécurité. Pour combien de temps, cela ne dépend que de vous
Stefan : La même chose vaut aussi pour Katherine
Elijah : Oh Katherine saura très bien se tirer d’affaire face à vous deux
Stefan : Oh vous voulez dire face à nous trois. Votre petite sœur a décidé de rejoindre l’équipe des gentils
Elijah : Passez-lui le téléphone
Stefan : Elle n’est pas avec moi pour l’instant. Je l’ai laissée avec Damon et Katherine
Elijah : Dites-moi om ils sont
Stefan : Détendez-vous, il n’y aura pas de blessés si Katherine nous donne le remède
Elijah : Ne savez-vous donc pas à quel point ma sœur méprise Katherine ? Je peux vous assurer que Rebekah la tuera à la minute où elle n’aura plus besoin d’elle
Stefan : Dans ce cas dites-moi où vous êtes comme ça on pourra en discuter
Elijah : Ecoutez-moi attentivement Stefan, si par malheur il arrive quoi que ce soit à Katherine, ma colère s’abattra sur Elena
(Il raccroche)
(Elena est avec Elijah dans un coin isolé)
Elena : Vous êtes tous les deux des idiots
Elijah : Excusez-moi ?
Elena : Oh enfin… qu’est-ce qui vous est arrivé Elijah ? Vous étiez censé être un homme d’honneur. Et là j’apprends que vous trainez avec Katherine depuis le début ?
Elijah : J’imagine qu’un lien particulier a toujours uni cet homme d’honneur à Katherine. Elle m’a contacté dès qu’elle a su pour le remède. Nous avons pensé que nous pourrions être utiles l’un à l’autre
Elena : Etre utiles l’un à l’autre… Je vous en prie, vous êtes tombé dans le piège qu’elle vous a tendu comme tant d’autres imbéciles avant vous
Elijah : Vous me sous-estimez, Elena. Je sais qui elle est, je sais ce qu’elle a fait
Elena : Vous croyez qu’elle a changé ? Elle vous manipule. Elle vous a menti, Elijah
Elijah : Pas à propos de votre transformation. Vous n’êtes pas seulement un vampire, n’est-ce pas ? Il y a autre chose… Vous n’êtes pas vous-mêmes. Vous avez renoncé à vos émotions. Pourquoi ?
Elena : Parce que mon frère est mort. Votre petite amie l’a tué
(Il est surpris)
Elena : Vous ne saviez pas. Ah… bien sûr que non
Elijah : Elle m’a menti…
Elena : Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, elle vous a eu
(Rebekah, Damon et Katherine entrent dans sa maison)
Damon : Pas de mouvement brusque. Pas de crasse dont tu as le secret, pas de Katherinerie hein ?
Wow, une couverture en patchwork. Bel aquarium. Mais qui es-tu ?
Rebekah : Une vieille mamie qui a visiblement très mauvais goût
(Elle ouvre son coffre-fort et regarde à l’intérieur)
Katherine : Il est plus là. Le remède, je l’avais mis là dans le coffre-fort mais il a disparu
Damon : J’en crois pas un mot. Dis-nous où il est coquine
Katherine : Je te jure que c’est vrai, il été dans le coffre
Rebekah : Aussi vrai que le fait que tu sors avec Elijah ? Et que tout ça est ta vraie vie ? On ne sait même pas si c’est vraiment ta maison
Damon : Oui ça ne ressemble pas à la Katherine que je connais
Katherine : Mais peut-être que tu ne me connais pas si bien. Il ne t’ait jamais venu à l’esprit que tu pouvais ne pas savoir qui je suis vraiment ?
Damon : Et il ne t’ait jamais venu à l’esprit que t’étais pas si complexe ? Ton histoire dans cette ville, on sait tous que c’est de la comédie
Rebekah : Où est le remède ?
(Katherine ne répond pas et sourit. Rebekah se précipite sur elle mais Damon l’arrête)
Damon : Hop, hop, hop, hop, tout doux. Il nous la faut vivante si le remède n’est pas là. Va voir à l’étage, je vérifie en bas. Je gère, t’inquiètes
(Rebekah part à l’étage)
Damon : Alors, si j’étais une sociopathe paranoïaque qui ne fait confiance à personne, où est-ce que je cacherais mon bien le plus précieux ?
Katherine : Je sens qu’on va rire
Damon : Je voudrais l’avoir à proximité mais pas sur moi. Qu’il soit accessible mais pas trop visible. J’aimerais qu’il soit en sécurité mais pas qu’il soit trop difficile à attraper au cas où je doive m’enfuir
(Il regarde l’aquarium)
Damon : Eh bien, en voilà une jolie petite male au trésor. Dans un grand aquarium sans poisson. Eh bien on va vérifier tout ça
(Il plonge son bras dedans mais il est rempli de veine de vénus)
Damon : De la veine de vénus. On dirait qu’on a tiré le gros lot
(il retire son bras et récupère un filet mai Katherine lui saute dessus et lui plonge la tête dans l’aquarium et l’envoie ensuite valser sur le sol. Son visage brûle et il crie. Elle récupère le remède dans l’aquarium et s’apprête à partir mais Rebekah l’intercepte)
Rebekah : Donne-moi le remède ou tu es morte
Katherine : Tu me tuera de toute façon. Qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? M’éliminer ou récupérer le remède ?
(Elle jette le remède par-dessus son épaule et disparaît. Rebekah attrape le remède)
Damon : Rebekah… n’y pense même pas. Et si on discutait de tout ça. Comme les deux vampires civilisés que nous sommes. Qu’est-ce que t’en penses ?
Rebekah : Oh ça va lâche-moi avec ça. Me voir prendre ce remède est la meilleure chose qui puisse t’arriver
Damon : Arrête, fait pas de bêtise
Rebekah : Admet-le, tu ne veux pas que la version humaine d’Elena retombe dans les bras de Stefan et te retrouver en plan encore une fois. Je t’écoute Damon. Dis-moi pourquoi tu veux qu’Elena prenne le remède
(Il ne répond pas et elle sourit.
Rebekah : C’est bien ce que je pensais
(Elle ouvre le remède et Stefan entre. Elle le boit)
Stefan : Non !
(Elle perd connaissance)
[Manoir de Klaus]
(Klaus souffre toujours autant. Caroline ne fait rien et le regarde)
Klaus : Je sens les échardes se déplacer en direction de mon cœur. Viens m’aider !
Caroline : Donne-moi d’abord ta parole
Klaus : Qu’est-ce qui te fait croire que je ne vais pas simplement manquer à ma promesse ?
Caroline : Tu veux qu’on soit amis ? Amitié mode d’emploi : étape numéro 1 : montre-moi que je peux te faire confiance
Klaus : Je t’aie déjà sauvé la vie… deux fois
Caroline : Parce que tu m’avais mise en danger les deux fois. Pourquoi tu peux pas agir comme quelqu’un de bien pour changer ?
Klaus : Parce que Tyler Lockwood a essayé de me tuer
Caroline : On n’a tous essayé de te tuer ! Et t’as essayé de tuer la plupart d’entre nous. Comment tu peux imaginer que tu mérites mon amitié alors que tu n’as pas fait le moindre effort pour la gagner ?
Klaus : Je ne me laisserais pas forcer la main ni par toi ni par qui que ce soit d’autre !
Caroline : Ça va pas ?! C’est quoi ton problème ?! Je suis en train de faire un pas vers toi malgré tout ce que tu as fait et toi tu continues à vouloir que les choses se fassent à ta manière ?! Je rêve ! Franchement je te jure, tu me fais pitié
Klaus : Ne me tourne pas le dos quand j’ai besoin de toi !
Caroline : J’aurais dû te tourner le dos il y a de ça une éternité !
Klaus : Elle est partie
Caroline : Qui ça ?
Klaus : La douleur. La… la douleur est partie. Elle n’a… Elle n’a jamais existé. Il est entré dans ma tête… Silas… est entré dans ma tête. Tu as détourné mes pensées. C’est toi qui m’as ramené Caroline
Caroline : Si Silas peut te faire croire à toi, un originel hybride, que tu es en train de mourir… Qu’est-ce qu’il est capable de faire aux gens comme nous ?
[Willoughby. Pennsylvanie]
(Rebekah est toujours inconsciente et Stefan est auprès d’elle. Damon est guérit)
Stefan : Est-ce que t’as au moins essayé de l’arrêter ?
Damon : Je venais de tenter d’attraper une boîte avec les dents dans un aquarium de veine de vénus
Stefan : Tu devais gagner du temps, c’est tout ce que t’avais à faire, Damon
Damon : Désolé j’avais pas de poney sous la main pour distraire Rebekah
Stefan : Tu l’as laissé le prendre. Tu n’as jamais été de mon côté. Maintenant Elena sera un vampire jusqu’à la fin de sa vie, comme tu le voulais
(Rebekah se réveille)
(Elena est toujours avec Elijah)
Elijah : Je sais ce que c’est que de perdre un frère. Je vous présente toutes mes condoléances. Je… j’espère juste qu’un jour vous pourrez redevenir celle que vous étiez
Elena : Tout comme vous espérez que Katherine redeviendra celle qu’elle était ? Vous continuez à croire que la jeune innocente que vous avez sauvée des griffes de Klaus est là quelque part ?
Elijah : C’est ce que j’aime à penser, oui
Elena : Elle n’y est plus. C’est un monstre maintenant, Elijah. La gentille roturière dont vous êtes tombé amoureux il y a des siècles est morte et elle ne reviendra pas
Elijah : Je ne suis pas idiot, Elena. Cette idée m’a bien sûr traversé l’esprit mais quel genre d’homme serais-je si je n’essayais pas de trouver ma Katerina… sous le masque de Katherine ?
Elena : Vous les hommes vous êtes tous les mêmes. Damon et Stefan continuent à croire que la fille qu’ils aiment elle aussi est toujours là
Elijah : Vous ne pouvez pas leur reprocher de garder espoir. Quel dommage si le monde perdait une âme si compatissante que la vôtre
Elena : ‘’Vôtre compassion est un don du ciel Elena. Nourrissez-la pour toujours et à jamais’’. Je me souviens avoir lu ça dans une lettre un jour
Elijah : Son auteur a l’air doué pour la prose. Il avait l’air de penser ce qu’il a écrit
Elena : Oui vous le pensiez. Ça m’a fait un bien fou de voir cette lettre brûle et avec elle mon ancienne vie ainsi que le cadavre de Jeremy
(Sa nuque est soudain brisée et elle s’effondre au sol. Katherine est juste derrière. Elle sourit)
Katherine : Désolée. J’ai été retenue
(Rebekah est complètement réveillée)
Stefan : Comment tu te sens ?
Rebekah : Je me sens plutôt bien. Je… je me sens super bien. Je me sens enfin vivante
Damon : Le problème dans le fait que tu sois vivante, c’est que je peux te tuer maintenant
(Il lui balance un coupe-papier dessus mais elle l’attrape sans problème. Elle saigne et la blessure finit par guérir)
Rebekah : Je suis toujours un vampire ? Le remède n’a pas marché
Stefan : Il a marché exactement comme elle le voulait. Le remède était un faux. Surement un concentré de veine de vénus ou quelque chose de ce genre
Damon : Katherine…
(Katherine part sans un regard vers Elena. Elijah est auprès de cette dernière. Katherine finit par s’arrêter et par le regarder)
Katherine : Oh allez, une sieste ne lui fera pas de mal. Ça doit être épuisant d’essayer d’être moi
Elijah : Tu as tué Jeremy Gilbert ?
Katherine: Oui Elijah j’ai… tué Jeremy Gilbert. Je suis sure qu’elle était impatiente de te jeter cette bombe à la figure. Ironique de la part de quelqu’un à tout est censé être égal
Elijah : A moi ça ne met pas égal. Tu ne ressens donc rien pour cette fille ? Une fille condamnée à connaître le même destin que toi ? Et voilà qu’aujourd’hui tu lui arraches sa dernière famille tout comme on t’as à l’époque arraché la tienne
Katherine : Pourquoi tu me regardes comme si j’y avais pris plaisir ? Jeremy n’est qu’un dommage collatéral. J’ai fait ce qu’il fallait pour assurer ma survie
Elijah : C’est ce que je suis moi aussi ? Un moyen d’assurer ta survie ?
Katherine : Ecoute, ne laisse pas la gentille petite Elena t’atteindre. Elle me déteste, elle veut que tu te retournes contre moi et que tu crois que je ne suis pas digne de confiance
Elijah : Il me semble t’avoir posé une question
Katherine : Non ! Evidemment que tu n’es pas un moyen de survivre. Tu as veillé sur moi quand je n’avais plus personne. Tu me donnes une seconde chance alors que personne d’autre ne le ferait. Je t’aime… Elijah… Tu ne me crois pas
Elijah : J’en ai pourtant envie. C’est là ma faiblesse. Je n’ai jamais cessé de vouloir te croire mais comment le pourrais-je ? Tu me donnes sans arrêt des raisons de douter de toi. Je ne te connais pas. Je ne sais pas si je te connaitrais un jour
Katherine : Attends. Tu avais promis que tu irais parler à Klaus. Je… je ne peux pas conclure de marché sans toi
Elijah : Au revoir Katherine
(Il part)
(Katherine se rend à une maison. La femme à qui Elena a parlé un peu plus tôt lui ouvre la porte)
Femme : Ah tiens Katherine, il est tard. Qu’est-ce que tu fais là ?
Katherine : Je viens récupérer le paquet que je t’ai laissé
Femme : Oh oui bien sûr. Je te l’avais bien dit, il été en sécurité ici
(Elle retourne à l’intérieur et revient avec une petite boîte qu’elle donne à Katherine. Cette dernière l’ouvre. Le remède se trouve à l’intérieur)
Femme : Dit, après tous ces mystères je peux te poser une question ? Qu’est-ce que c’est ?
Katherine : C’est ma liberté
(Elijah marche seul. Katherine le rejoint)
Katherine : Attends
Elijah : Qu’est-ce que tu veux ?
Katherine : Juste te dire que tu as raison. J’ai passé tellement de temps à… à fuir et à mentir juste pour survivre que j’ai plus… je commence à croire à mes mensonges. Je ne me souviens même plus de qui j’étais quand on s’est rencontré et j’ai envie de le savoir
(Elle sort la boîte de son sac)
Elijah : Alors tu as le remède
Katherine : Oui, et je pourrais l’enfoncer au fond de la gorge de Klaus et tenter de le tuer mais en admettant que j’y arrive… je risquerais de te perdre. Et ça je ne le veux pas
Elijah : Comment être sûr que ce n’est pas encore un mensonge ? Katherine Pierce qui dupe un homme de plus
(Elle lui met la boîte dans la main)
Katherine : Tu peux en être sûr parce que je pense ce que j’ai dit. A propos de ce que j’éprouve pour toi. Et j’espère au fond de moi que tu as des sentiments pour moi toi aussi. Il faut que tu aies confiance en moi. Je veux que tu aies confiance en moi… comme j’ai confiance en toi. Tu ne m’aies redevable de rien. A toi de voir la direction que tu veux qu’on prenne
(Elle part et il ouvre la boîte)
(Elijah arrive à sa voiture. Rebekah s’y trouve déjà)
Rebekah : Toi et Katherine. Je te croyais le plus intelligent de mes frères
Elijah : Tu n’as pas de frère intelligent, il s’avère que je suis tout aussi stupide que vous autres
Rebekah : Et si tu me donnais tout simplement le remède ? Que j’aille te juger en silence ailleurs
Elijah : Et en quoi le remède pourrait-il t’être utile ?
Rebekah : Je veux redevenir humaine
Elijah : Qu’est-ce qui te fait penser que redevenir humaine est vraiment la solution ? il s’agit là d’une idée romantique, rien de plus. L’herbe n’en sera pas forcément plus verte, Rebekah
Rebekah : Tu as surement raison. Mais ça m’est égal. J’ai envie de pouvoir vivre une vie simple comme une… une personne normale et quand ce sera la fin, ce sera la fin. On a déjà vécu 20 vies ensemble Elijah. C’est pas suffisant ?
Elijah : J’aimerais seulement comprendre. Pourquoi faut-il toujours que tu vois notre famille comme un fardeau ? Pour toujours et à jamais… ces mots sont aussi importants pour moi aujourd’hui qu’ils l’étaient à l’époque
Rebekah : Tu resteras toujours mon frère et mon amour pour toi ne mourra jamais… mais le moment est venu pour moi de vivre et de mourir en accord avec mes choix. Pas comme Klaus et toi l’avaient décidé pour moi. S’il-te-plait… s’il-te-plait Elijah, donne-moi le remède
(Son téléphone sonne. Elle répond)
Rebekah : Qu’est-ce que tu veux Klaus ?
Klaus : Des nouvelles de notre quête du remède insaisissable
Rebekah : Disons que la situation est devenue… compliquée. Et si tu parlais directement à une de ces complications ? Tiens
(Elle passe le téléphone à Elijah)
Elijah : La complication à l’appareil
Klaus : Mon grand frère… tu rejoins enfin le combat
Elijah : Quelqu’un devait prendre les choses en main. C’est chose faite maintenant. J’ai le remède, je le rapporte à Mystic Falls
Klaus : Accompagné d’une longue liste de revendications je présume
Elijah : Elle n’est pas si longue
Klaus : Rentre chez nous mon frère. On va régler ça en famille
[Manoir de Klaus]
(Klaus raccroche. Caroline est toujours là)
Caroline : J’ai utilisé toute ton eau de javel
Klaus : Hey. Je voudrais te remercier… de m’avoir aidé
Caroline : De rien. Euh… ben si jamais t’as encore besoin de quoi que ce soit… ne m’appelle sous aucun prétexte. J’ai un bal à organiser
Klaus : Alors toi et moi… on est amis ?
Caroline : Est-ce que tu vas laisser Tyler revenir en ville ?
Klaus : Tu as peut-être remarqué… que je ne remue pas spécialement ciel et terre pour le retrouver, pas vrai ?
(Elle le regarde et part. il sourit)
[Willoughby. Pennsylvanie]
(Stefan et Damon marchent)
Damon : T’as raison, j’ai laissé Rebekah prendre le remède. Mais parce que j’ai cru une seconde, vraiment juste une seconde, que si c’était Rebekah qui le prenait, tous mes problèmes s’envoleraient et… et je trouvais pas une seule bonne raison de le donner à Elena. Et Rebekah l’a pris et je me suis rendu compte… que je venais de méchamment merder
Stefan : Qu’est-ce que t’essaie de me dire ?
Damon : Ce que j’essaie de te dire c’est que je suis désolé, d’accord ? J’ai été victime d’un petit moment de faiblesse. C’est ma spécialité. C’est comme toi et moi qui aimons la même fille. C’est notre spécialité
Stefan : Tu veux dire c’était ? On n’arrête pas de faire les mêmes erreurs depuis 150 ans. On peut critiquer Katherine tant qu’on veut mais notre histoire se répète exactement comme la sienne. Rien n’a vraiment changé. Il faut que ça s’arrête, Damon
Damon : Mais de quoi tu parles ?
Stefan : J’en ai marre, c’est terminé. J’ai pas envie de revivre les mêmes choses encore et encore. Je vais aider Elena à redevenir normale parce que je le lui dois mais dès qu’elle a pris le remède, je la fait sortir de ma vie et je m’en reconstruis une tout seul
Damon : D’accord, on récupère le remède mais après on reparlera de tes envies de partir à cheval seul vers le soleil couchant
Stefan : Tu veux toujours le récupérer ? Même si ça implique que tu la perdes ?
Damon : C’est un risque que je suis prêt à courir, Stefan
Stefan : Eh bien… dans ce cas, tout ce qu’il nous reste à faire c’est la convaincre
(Stefan et Damon entre dans le restaurant. Elena est installée seule à une table)
Serveuse : Asseyez-vous où vous voulez
(Ils rejoignent Elena)
Stefan : Tu vas bien ?
Damon : Pourquoi tu réponds pas ? Tu boudes ? C’est pourtant toi qui nous a demandé de venir
Elena : Je ne veux pas du remède. Il faut que vous sachiez que je n’en voudrais jamais et que je ne veux plus aborder le sujet alors… vous allez accepter ma décision et me laisser être ce que je suis, oui ou non ?
Damon : Ouais… euh… non
Stefan : Elena, cette fille ce n’est pas toi
Elena : ça l’est maintenant et vous deux vous devez vraiment l’accepter sinon il faudra en assumer les conséquences
Stefan : Ecoute Elena, j’ai été exactement dans la même situation que toi aujourd’hui. Je n’avais plus d’émotions, on ne me reconnaissait pas et toi tu as refusé de me laisser comme ça. Tu ne m’as pas abandonné. Tu t’s battue jusqu’à ce que tu me sauves
(La serveuse revient)
Serveuse : Laissez-moi vous resservir
Elena : Merci
(Elle se lève alors et lui brise la nuque, la tuant sur le coup)
Damon : Oh, oh !
Elena : Je vous avais prévenus… pour les conséquences. Vous êtes responsables de ce premier cadavre. Si vous continuez à vouloir me guérir, un deuxième suivra, puis un vingtième et un centième. A vous de voir
(Elle part. Damon se tourne vers Stefan)
Damon : Toujours envie de partir seul vers le soleil couchant ?
Ecrit par popo34000