[Maison des Salvatore]
(Elena est allongée dans la cellule. Elle commence à se dessécher. Damon et Stefan sont à l’étage)
Damon : C’est le vampire à la diète le plus calme que j’ai jamais vu. Je me rappelle quand tu m’as fait crever la dalle en bas pendant 3 jours, j’aurais pleuré à tes pieds pour une écorce d’orange
Stefan : Elle ne pleurera pas pour avoir du sang. Ce serait signe de désespoir. C’est une émotion. Elle en est toujours totalement dépourvue
Damon : A quel point faut-il qu’on l’affame, qu’on la torture pour faire renaître ses émotions ?
Stefan : Beaucoup plus qu’elle ne l’est aujourd’hui apparemment
Damon : Bon et on fait quoi en attendant ?
(Katherine entre)
Katherine : Je peux peut-être vous procurer des sensations fortes
Stefan : Katherine
Katherine : La seule et l’unique. Si on veut. Alors, quand est-ce qu’on fête mon retour ?
Damon : Wow, regardez qui est devenue téméraire. Aux dernières nouvelles, Klaus cherchait à se débarrasser de toi pour toujours
Katherine : ça n’a plus aucune importance parce que Klaus est parti
Stefan : Attends, comment ça il est parti ?
Katherine : Disons simplement que la petite louve Haley s’est révélée être exactement ce qu’il nous fallait pour faire sortir ce cher Klaus de nos vies. Pour de bon
Nouvelle Orléans
(Haley est dans un bar. Elle regarde la serveuse)
Serveuse : ça fait 3 fois que tu viens cette semaine
Haley : Je peux plus me passer de votre Gombo Jane-Anne
Jane-Anne : Les vieilles dames du 9ème district disent que ma sœur Sophie laisse une partie de son âme dans chacun de ses plats
Haley : J’ai interrogé les gens du vieux carré à propos de ma famille
Jane-Anne : Et alors ?
Haley : ça a rien donné. Rien du tout. J’ai même pas trouvé une seule personne qui se souvenait d’eux
Jane-Anne : C’est normal Haley. C’est parce que les gens comme toi ont été chassés de la région il y a plusieurs années
Haley : Tu veux dire quoi par les gens comme moi ?
Jane-Anne : Dans le bayou, les gens appellent les créatures comme toi des Roux-garous. Rends-toi là-bas. Tu trouveras ce que tu cherches. Mais fait attention, c’est le dernier endroit où tu aurais envie d’aller
(Jane-Anne et Sophie sont dans un cimetière)
Sophie : Ne le fait pas. S’il-te-plait. Et si je m’étais trompée sur elle ?
Jane-Anne : C’est ce qu’il y a de bien avec toi, tu ne te trompes jamais. Elle est notre seul moyen d’atteindre Klaus
Sophie : On peut charger quelqu’un d’autre de jeter le sort ?
Jane-Anne : Qui le ferait ? Les autres sorcières ne te croient pas ou alors elles ont bien trop peur
Sophie : Parce qu’on va se faire prendre, Jane-Anne
Jane-Anne : C’est la seule solution, on n’a pas le choix. Maintenant vas-y, tu sais ce qu’il te reste à faire
(Haley arrive au bayou mais elle a un problème avec sa voiture)
Haley : C’est quoi ce délire ? Non mais je rêve, c’est quoi cette blague ?
(Elle sort de sa voiture et prend son téléphone)
Haley : Oui allo ? J’aimerais avoir le numéro d’une dépanneuse
(Un guide touristique s’occupe d’un groupe de touristes)
Guide : Bienvenue dans le côté obscur de la Nouvelle Orléans. un terrain de jeu surnaturel où les vivants se perdent facilement et où rodent les morts qui veulent jouer
(Klaus est là. Il sourit)
Mystic Falls
[Manoir de Klaus]
Rebekah : La Nouvelle Orléans ? Qu’est-ce que Klaus est allé faire là-bas ?
Elijah : Il semblerait qu’un groupe de sorcière complote contre lui. Tu connais notre frère, il les réduira au silence quitte à les massacrer
Rebekah : On ne plaisante pas avec les sorcières du vieux carré. Tu crois quand même pas qu’elles ont trouvé comment le tuer une fois pour toute ?
Elijah : Rebekah, au nom de notre famille je te demanderais de ne pas montrer à quel point tu jubiles
Rebekah : Au nom de quelle famille ? On n’est rien de plus que 3 paranos qui se trouvent être de la même lignée. Pour ma part, j’espère qu’elles ont trouvé un moyen de faire crever ce traitre
Nouvelle Orléans
(Klaus voit une femme et va al rejoindre)
Klaus : Bonjour madame. Un tout dernier client ?
Femme : Partez, je n’ai rien à vous dire
Klaus : Oh alors ça ce n’était pas particulièrement gentil. Vous ne me connaissez même pas
Femme : Je sais ce que vous êtes. Une créature mi vampire mi bête. Vous êtes l’hybride
Klaus : En réalité je suis l’hybride originel mais c’est une longue histoire que je garde pour plus tard
Mystic Falls
[Manoir de Klaus]
Rebekah : Qu’est-ce que tu comptes faire ?
Elijah : Découvrir qui complote contre notre frère et ensuite… soit je déjouerais leur plan, soit j’y participerais. Tout dépendra de mon humeur
(Il part)
Nouvelle Orléans
Klaus : Je suis à la recherche de quelqu’un. D’une sorcière. Peut-être que vous pouvez m’aider à la trouver. Jane-Anne Deveraux
Femme : Navrée, ça ne me dit rien
Klaus : Vous ne me ferez pas avaler vos tissus de mensonges. Je vais vous dire une chose… Je sais que vous êtes une vraie sorcière, la seule noyée dans cette foule d’imposteurs alors arrêtez de me raconter des salades. Je m’emporte facilement
Femme : Les sorcières ne parlent pas en dehors de l’école du vieux carré. Le vampire ne le permet pas. ce sont les règles ici. Je n’enfreins pas les règles imposées par Marcel
Klaus : Un vampire vous impose ses règles ? Auriez-vous une idée de l’endroit où je peux trouver ce cher Marcel ?
(Marcel chante dans un bar)
Marcel : Merci à tous. Merci
(Il va au bar et voit Klaus)
Marcel : Klaus
Klaus : Marcel
Marcel : ça doit faire un siècle maintenant depuis la sale affaire avec ton papa
Klaus : ça fait si longtemps ?
Marcel : D’après mes souvenirs, il t’a banni de la ville. Et à semer des cadavres de vampires derrière lui
Klaus : Et pourtant t’as eu de la chance, t’as réussi à survivre. J’ai bien peur que mon père n’aie pas été aussi chanceux que toi. Je l’ai récemment réduit en cendres
Marcel : Si j’avais su que tu revenais en ville, si j’avais eu l’info avant je…
Klaus : Quoi ? Marcel ? T’aurais fait quoi ?
Marcel : J’aurais organisé une parade de malade en ton honneur. Niklaus Mickaelson. Mon mentor, mon sauveur, mon créateur. Viens, je t’offre un verre. C’est sacrément bon de te revoir tu sais ?
Klaus : C’est bon d’être à la maison mais s’il-te-plait dis-moi que ce n’est pas à cause de toi si Bourbon Street est dans cet état
Marcel : Il faut bien attirer les gens d’ailleurs sinon on mourrait tous très vite de faim
Klaus : Je vois que tes amis supportent la lumière du jour
Marcel : Ouais, ouais, j’ai partagé le secret de ta bague magique avec quelques potes. Mais juste un cercle restreint. La famille
Klaus : Dis-moi, tu l’as trouvé où ta sorcière prête à te fabriquer ces petits bijoux ?
Marcel : Je mène toutes les sorcières du secteur et dis bien toutes, par le bout du nez
Klaus : Tu m’en diras tant. Justement je cherche une sorcière… du nom de Jane-Anne Deveraux. On a des choses à régler
Marcel : Tu veux voir Jane-Anne ? Alors tu devrais peut-être m’accompagner. Que la fête commence !
(Klaus et Marcel sont à l’extérieur. Une foule se rassemble)
Marcel : Comment va la famille ?
Klaus : Les membres encore en vie me haïssent plus que jamais
Marcel : Alors oublie-les. Si ta famille de sang te déçoit, trouve-toi une famille de cœur. C’est toi qui me l’as appris. Tout ce qui est à moi est à toi, comme toujours. Même mes oiseaux de nuit, les vieilles canailles
Klaus : Ils n’ont pas l’air très subtil
Marcel : On est dans le vieux carré. Ça existe pas la subtilité ici
(Des vampires arrivent avec Jane-Anne)
Marcel : Jane-Anne Deveraux. Faites du bruit pour Jane-Anne. Plus fort ! Ouais comme ça c’est bien. Jane-Anne Deveraux, tu es jugée ce soir parce que tu es accusée d’avoir pratiqué la sorcellerie en dehors du cadre déterminé par les règles présentées et imposées par moi. Alors que plaides-tu ?
(Il va voir Klaus)
Oh… C’était convaincant ? J’ai étudié le droit dans les années 50. Tu me diras. Sérieux Jane, tictac. Tu connais la chanson. Que plaides-tu ?
Jane-Anne : Je n’ai rien fait du tout
Marcel : Tu me racontes des histoires. Tu le sais très bien, je le sais très bien et ça t’énerves que je sache que tu mens. Ça vous rends dingue vous les sorcières que je sois au courant de tous vos faits et gestes, que vous ne puissiez pas pratiquer la magie dans cette ville sans vous faire prendre. Alors, je propose qu’on arrête de tourner autour du pot. Je veux que tu me dises… ce que ut mijotes dans ton chaudron. C’est vrai quoi, dis-moi et je ferais preuve d’indulgence. Tu sais après tout, je suis un homme clément
Jane-Anne : Va brûler en enfer monstre
Marcel : Allez d’accord, tu sais quoi ? Je vais te donner une dernière chance
(Il la tue)
Marcel Ou pas
(Klaus le rejoint)
Klaus : Hey, c’était quoi ça ?
Marcel : Relax, vient marcher avec moi. Les sorcières n’ont pas le droit de pratiquer la magie ici. Elle a enfreint les règles
Klaus : Je t’avais pourtant dit que je voulais parler avec elle
Marcel : Je suis désolé, je me suis laissé prendre au jeu. Les sorcières s’imaginent qu’elles ont encore du pouvoir dans celle ville. Je dois leur montrer qu’elles se trompent. Je ne perds jamais une occasion de faire une démonstration de force. Encore quelque chose que j’ai appris grâce à toi. En plus toutes les informations que tu aurais pu lui soutirer, je peux très bien te les obtenir. Je le ferais, je te le promets
Klaus : Après tout, quoi que ça ait pu être, ça n’a plus aucune importance maintenant
Marcel : Bien, alors allons nous restaurer. Tout ce sang versé m’a ouvert l’appétit
(Il part et Klaus va voir l’un des hommes de Marcel)
Thierry : C’est clair, il faut qu’elles comprennent que c’est lui le patron
Klaus : Hey, Thierry c’est bien ça ? Est-ce que l’entourage de Jane-Anne comptait d’autres sorcières Deveraux ?
(Sophie est en train de cuisiner. Lorsqu’elle se retourne, Klaus est là)
Sophie : Vous êtes Klaus
Klaus : En personne. Et vous, vous êtes bouleversée. Sophie c’est ça ? Je présume que c’est à cause de la mésaventure de votre sœur à laquelle j’ai assisté au coin de Royal et St Anne
Sophie : Le spectacle vous a plu ?
Klaus : J’avoue que c’était un petit peu trop mélodramatique à mon goût. Qu’est-ce que cette chère Jane-Anne me voulait ? Pourquoi Marcel l’a-t-il tuée ?
Sophie : Vous êtes venu avec vos amis ?
Klaus : Ils ne sont pas avec moi
Sophie : Mais ils sont avec lui, c’est la seule chose qui compte. Je sais que vous avez fondé cette ville mais elle lui appartient maintenant. Il a tué ma sœur parce qu’elle avait enfreint les règles. Alors si ses amis me voient vous parler, je suis morte
(Klaus va rejoindre les deux hommes au bar)
Klaus : Vous ne seriez pas en train de m’espionner ?
Homme : Il nous a dit qu’on devait te servir de guide
Klaus : Oh il a dit ça hein ? C’est ce qu’il a dit ? Dans ce cas laissez-moi être parfaitement clair sur un point : si l’un d’entre vous me suit encore une fois il le sera dépourvu de colonne vertébrale
(La serveuse les rejoint)
Camille : Pardon pour l’attente, si vous venez pour le Gombo, je vais vous briser le cœur, il n’y en a plus
Klaus : Votre plus vieux scotch pour mes deux amis ma douce. Si Marcel tient tant à savoir ce que je mijote, qu’il me le demande directement
(Sophie est seule dehors. Il entend une porte se ferme et les hommes qui étaient au bar sont désormais là)
Sophie : Les portes c’est pas fait pour les chiens
Homme : Tu pratiques la magie ?
Sophie : Je prie pour ma sœur qui vient de mourir. Puisque t’es là, rends-lui donc hommage
Homme : Ne fait pas toute une histoire Sophie. L’hybride était à la recherche de Jane-Anne. Marcel veut savoir pourquoi
Sophie : Oh ça ressemble à une affaire de sorcière. Je te dirais bien de lui demander toi-même mais je crois que ça va être difficile maintenant qu’il l’a égorgée
(Ils sont sur le point de la tuer mais Elijah intervient et les tue)
Elijah : Je m’appelle Elijah. On vous a parlé de moi ?
Sophie : Oui
Elijah : Et si vous me disiez pourquoi votre famille s’intéresse à mon frère ?
(Klaus arrive à une fête, à la recherche de Marcel. il attrape l’un de ses hommes)
Klaus : Où est Marcel ?
Homme : Je peux savoir qui le demande ?
Klaus : J’espère que c’est une plaisanterie ?
Homme : Je ne rends des comptes qu’à l’homme que tu cherches
Klaus : Dans ce cas peut-être que ceci te fera changer d’avis
(Il l’étrangle)
Klaus : Tu sais que les morsures de loups garou sont mortelles pour les vampires. Comme tu peux le constater, je suis à moitié loup garou alors je vais te le demander une dernière fois. Où est Marcel ?!
(Marcel arrive)
Marcel : Hey, hey, t’énerves pas, je suis là. Je suis là. Allez on se calme. Diego cherchait juste à me protéger, personne ne fait du mal à mes gars, ce sont les règles
Klaus : Je me fiche royalement de tes règles et j’ai pas besoin qu’on me colle des chaperons. Pourquoi t’as donné l’ordre qu’on me suive ?
Marcel : Ok viens-la. C’est ton tour de faire une démonstration de force, ça va, ‘j’avais compris mais laisse tomber mon pote hein ? Pour moi
Klaus : T’as gagné. Et si tu me montrais ce que tu as fait de cet endroit ? Pendant que tu m’expliques dans les moindres détails toutes tes petites manigances dans ma ville
Marcel : Je t’en prie, suis-moi
(Klaus et Marcel sont sur le balcon)
Marcel : Tu vois ces gratte-ciels à l’horizon ? ça mon ami, c’est le progrès. Plus d’hôtels, ça veut dire plus de touristes, plus de sang neuf. Quant aux humains, je leur ai appris à gentiment fermer les yeux
Klaus : Et pour ce qui est des sorcières ? A mon époque il ne fallait pas les sous-estimer et aujourd’hui elles vivent dans la terreur. Comment sais-tu quand elles pratiquent la magie ?
Marcel : Peut-être que j’ai une arme secrète, peut-être que je dispose d’un atout majeur, de quelque chose qui me permet de garder le contrôle absolu sur la magie
Klaus : C’est vraiment le cas ?
Marcel : Peut-être bien ou peut-être que c’est un coup de bluff
(Il avale quelque chose)
Klaus : Tu prends de la veine de vénus ?
Marcel : ça brûle, s’en est presque insoutenable. Mais je préfère limiter le nombre de choses auxquelles je suis vulnérable. Ne m’en veut pas trop pour cette histoire de chaperons. J’ai demandé à mes gars de veiller sur toi c’est tout. On veille les uns sur les autres, c’est ce qu’on fait ici
(Ils voient Camille marcher seule)
Marcel : Du sang neuf
Klaus : La barmaid. Elle se promène toute seule en pleine nuit. Soit elle est très courageuse soit elle est idiote
Marcel : Si elle est courageuse, je la laisse vivre, si elle est idiote, ce sera notre dessert
(Il passe par-dessus le balcon et atterrit derrière Camille)
Marcel : Le quartier est dangereux pour une fille seule vous savez
Camille : Je suis ceinture noire de Karaté, vous savez
(Klaus les observe. Elijah est là)
Klaus : Bonsoir Elijah
Elijah : Bonsoir Niklaus
Klaus : En voilà une mauvaise surprise
Elijah : En voilà un mauvais accueil peu surprenant. Viens avec moi
Klaus : Je ne te suivrais nulle part. Pas tant que je n’aurais pas découvert qui complote contre moi
Elijah : Je pense l’avoir découvert pour toi
(Klaus et Elijah sont dans un cimetière)
Klaus : Qu’est-ce qu’on vient faire ici ?
Elijah : Tu veux savoir quel traitement les sorcières te réservent ? Alors suis-moi
(Ils entrent dans une crypte. Sophie les y attend)
Klaus : Sophie Deveraux. C’est quoi cette histoire ?
Elijah : Il est tout à vous. Vous pouvez commencer
Sophie : Vous êtes une célébrité ici, vous savez ? Les sorcières racontent à leurs enfants des histoires sur le puissant vampire Klaus. Nous savons que Marcel n’était qu’un gamin de la rue, orphelin, avant que vous ne fassiez de lui ce qu’il est. Et aujourd’hui il est incontrôlable. Il fait ce qu’il veut, tue qui il veut. J’ai décidé de l’arrêter et vous, vous allez m’aider
(Klaus se tourne vers Elijah)
Klaus : C’est pour ça que tu m’as emmené ici ?
Elijah : Ecoute-la jusqu’au bout
Klaus : Je n’ai pas besoin de l’écouter. Je vous sure ma douce qu’il n’y a rien sur cette terre qui m’apporte assez pour que je perde ne serait-ce que 30 secondes de plus de mon temps. Elijah, qu’est-ce que c’est que ce délire ?
(Haley entre)
Haley : Klaus… écoute ce qu’elles ont à te dire
Klaus : Vous avez tous perdu l’esprit si vous croyez qu’une aventure d’un soir, une alcoolique, sans vouloir te vexer mon ange, a une quelque conque valeur à mes yeux
Sophie : Votre ami est peut-être capable de nous empêcher de pratiquer la vraie magie mais étant au service de la nature, nous sentons quand elle a concocté quelque chose de nouveau. Moi par exemple, j’ai reçu le don hors du commun de sentir quand une fille est enceinte
Klaus : Quoi ?
Haley : Je sais, c’est impossible
Klaus : Qu’est-ce que tu dis ?
Elijah : Niklaus… cette fille porte ton enfant
Klaus : Non, ça ne peut pas être vrai. Les vampires n’ont pas la capacité de procréer
Sophie : Mais les loups garous oui. La magie a fait de vous un vampire mais vous êtes né loup garou. Vous êtes l’hybride originel, le tout premier de votre espèce et cette grossesse est l’une… des très nombreuses failles de la nature
Klaus : Tu as couché avec un autre ! Admets-le !
Haley : Hey, ça fait des jours qu’elles me retiennent prisonnières avec des alligators dans un bayou flippant parce qu’elles pensent que je porte un bébé magique miraculeux. Tu crois pas que je serais passée aux aveux si ça avait pas été le tiens ?
Sophie : Quant à ma sœur, elle a sacrifié sa vie pour jeter le sortilège nécessaire pour confirmer cette grossesse. Grâce au sacrifice de Jane-Anne, la vie de cette fille et celle de son bébé sont entre nos mains. Si vous ne nous aidez pas à neutraliser Marcel, je peux vous assurer que Haley mourra avant d’avoir porté sa première robe de grossesse
Haley : Attendez, quoi ?
Elijah : ça suffit, vous voulez la mort de ce tyran ? Qu’il en soit ainsi, je vais le tuer
Sophie : Non. Impossible. Pas encore. On a un plan bien précis qu’on doit suivre à la lettre. Il y a des règles à respecter
Klaus : Comment oses-tu m’ordonner quoi que ce soit ? Proférer des menaces contre moi en te servant de ce que tu estimes à tort être mes points faibles ?! Je n’écouterais pas un mensonge de plus
Elijah : Niklaus… Ecoute
(Ils entendent le cœur du bébé)
Klaus : Tuez-les elle et le bébé. Ça m’est égal
(Il part)
(Elijah rejoint Klaus)
Elijah : Niklaus
Klaus : C’est une arnaque, Elijah
Elijah : Non mon frère, c’est un don du ciel. C’est ta dernière chance, notre dernière chance
Klaus : Pour faire quoi ?
Elijah : Pour recommencer à zéro, récupérer tout ce que nous avons perdu, tout ce qui nous a été volé. Niklaus, nos propres parents nous ont méprisés. Notre famille a été brisée, nous avons été brisés et tout ce que tu as toujours souhaité, tout ce que nous avons toujours souhaité, c’est avoir une famille
Klaus : Je ne les laisserais pas me manipuler
Elijah : Oui elles te manipulent et alors ? Avec elles, cette fille et son enfant, ton enfant… auront le droit de vivre
Klaus : Je vais les tuer, l’un après l’autre
Elijah : Et que feras-tu ensuite ? Tu retourneras à Mystic Falls reprendre ta vie d’homme qu’on déteste ? D’hybride diabolique ? C’est si important pour toi que les gens tremblent de peur à l’évocation de ton nom ?
Klaus : Les gens tremblent de peur parce que j’ai le pouvoir de leur faire peur. Qu’est-ce que cet enfant va m’offrir ? Il va me garantir un quelque conque pouvoir ?
Elijah : Tu trouveras le pouvoir dans la famille Niklaus, dans l’amour, la loyauté. Il est là le pouvoir. C’est le serment qu’on s’est fait mutuellement il y a de ça 1000 ans avant que la vie ne t’arrache le peu d’humanité qu’il ne te restait. Avant que l’égo, que la colère, que la paranoïa transforment la personne qui se tient devant moi en quelqu’un en qui je parviens à peine à reconnaître mon propre frère. C’est nous tout ça. La famille originelle. Nous demeurons ensemble quoi qu’il advienne. Pour toujours et à jamais. Je te demande de rester. Tu pourras compter sur mon soutien, je ne t’abandonnerais pas, tu trouveras en moi un vrai frère. Nous nous construirons un foyer ici, ensemble. Alors épargne cette fille. Epargne ton futur enfant
Klaus : Non
Mystic Falls
[Maison de Rebekah]
(Rebekah est au téléphone avec Elijah)
Elijah : Il réagit comme à son habitude. Donnez-lui une chance de connaître le bonheur et Klaus prend ses jambes à son cou
Rebekah : Qu’il s’enfuie. Cet enfant, si tant est qu’il soit de lui, s’en portera mieux
Elijah : Niklaus ne se portera pas mieux sans lui, Rebekah. Et nous non plus
Rebekah : Mon gentil Elijah adoré. Notre frère nous apporte rarement autre chose que de la souffrance. Tu as la vie éternelle. Quand est-ce que tu vas enfin arrêter d’espérer sa rédemption ?
Elijah : J’arrêterais d’espérer sa rédemption quand j’estimerais qu’il n’y a plus d’espoir qu’il la trouve
(Ils raccrochent Katherine est là)
Rebekah : Je te ferais bien un topo détaillé mais t’as la tête de quelqu’un qui été en train de m’espionner
Katherine : Il va changer d’avis. Tu connais Elijah, il n’abandonnera pas avant d’avoir convaincu Klaus de faire ce qu’il faut
Rebekah : Je sais que tu te considères comme une experte de la dynamique fraternelle mais tu es loin de connaître mes frères aussi bien que tu le crois
Katherine : Tu te trompes. Klaus n’arrivera pas à laisser ça derrière lui. On est pareils lui et moi. On est deux grands manipulateurs, assoiffés de pouvoir, on contrôle, on punit mais nos actions sont motivées par une seule chose cachée au plus profond de nous
Rebekah : Et de quoi s’agit-il ?
Katherine : On est seuls et on déteste ça. Dit à Elijah de m’appeler à son retour. Je vais attendre qu’il rentre
(Elle part)
Nouvelle Orléans
(Klaus retourne à la fête et rejoint Marcel)
Marcel : Hey mon pote, où t’as couru comme ça ?
Klaus : Tu veux dire que tes larbins ne te rapportent plus tous mes faits et gestes ?
Marcel : Oh quelqu’un t’as mis de mauvaise humeur. Qu’est-ce que je peux faire ?
Klaus : Ce que tu peux faire c’est me dire précisément ce qu’il y a entre les sorcières et toi
Marcel : Tu recommences avec ça ?
Klaus : Je recommence avec ça
Marcel : Ecoute, je te dois tout ce que j’aie aujourd’hui mais sur ce coup-là j’ai peur de devoir te fixer des limites à ne pas franchir. Il s’agit de mes affaires. Je contrôle les sorcières dans ma ville, restons-en simplement là
Klaus : Dans ta ville ?
Marcel : T’as tout compris
Klaus : Alors ça c’est drôle parce que quand j’ai quitté la Nouvelle Orléans il y a 100 ans, tu n’étais qu’un petit bagarreur pitoyable encore tremblant des coups de fouets que t’infligeaient ceux qui voulaient t’empêcher de réussir et aujourd’hui regarde-toi. Tu es devenu le seul maître sur tes terres. Le prince de la Nouvelle Orléans. J’aimerais savoir comment
Marcel : Pourquoi ? T’es jaloux ? T’inquiètes pas j’ai saisi. Il y a 300 ans tu as contribué à faire quelque chose. Une colonie pénitencière complètement paumée. Tu as commencé mais après t’es parti. En fait non, tu t’es enfui c’est pas pareil. C’est moi qui ait terminé le boulot, hein ? Regarde autour de toi. Les vampires règnent sur la ville maintenant. On est plus obligés de vivre dans l’ombre comme des rats. Les locaux savent où est leur place, ils ferment les yeux. Les loups garous c’est moi qui nous en est débarrassé. J’ai même trouvé un moyen de brider les sorcières. Le sang n’arrête jamais de couler à flot et la fête bat toujours son plein. T’es de passage dans la région ? Tu veux rester en ville un petit moment ? Pas de soucis. Ce qui est à moi est à toi mais ça reste à moi. Ma maison, ma famille, mes règles
Klaus : Et si jamais quelqu’un enfreint les règles ?
Marcel : On le tue. La clémence c’est pour les faibles, ça aussi tu me l’as appris et je ne suis pas le prince du vieux carré mon pote. Je suis le roi ! Alors fait preuve de respect envers moi !
(Klaus s’énerve et mort Thierry)
Klaus : Ton ami aura rendu son dernier souffle d’ici ce weekend. Ce qui veut dire que je viens d’enfreindre une de tes règles et pourtant personne sur terre ne peut me tuer. Je suis l’hybride immortel. Qui détient le pouvoir maintenant, mon pote ?
(Il part)
(Camille regarde un homme peindre. Klaus la rejoint)
Camille : Le client au billet de 100 dollars
Klaus : La barmaid qui n’a peur de rien. Camille. C’est un prénom français
Camille : C’est un prénom démodé. Appelez-moi Cami. Incroyable n’est-ce pas ?
Klaus : Vous peignez vous aussi ?
Camille : Non mais j’admire les peintres. Chaque artiste a une histoire vous savez
Klaus : Et à votre avis quelle est son histoire ?
Camille : Cet homme est… en colère. Sombre. Il ne se sent pas en sécurité et ne sait pas comment changer ça. Il aimerait arriver à être maître de ses démons et ne plus laisser ses démons être maîtres de lui. Il est perdu et seul. Ou alors peut-être qu’il a seulement trop bu ce soir. Désolée, je suis une étudiante passionnée de psychologie
Klaus : Non… votre première idée été probablement la bonne
Camille : Et vous vous…
(Il a disparu)
Camille : … Peignez ?
(Klaus est assis seul sur un banc. Elijah vient le rejoindre)
Klaus : T’es venu m’encourager avec l’un de tes discours sur les joies de la paternité ?
Elijah : J’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire
Klaus : J’avais oublié à quel point j’aimais la Nouvelle Orléans
Elijah : Pas moi. On a passé des siècles ensemble sur terre et malgré ça je peux compter sur les doigts d’une main le nombre de fois où notre famille a réellement connu le bonheur. J’ai détesté partir d’ici
Klaus : Moi aussi
Elijah : Qu’est-ce qui te préoccupe mon frère ?
Klaus : Mille ans sont passés au cours desquels j’ai vécu dans la peur. A chaque fois que je m’installais quelque part, notre père finissait par me retrouver. Et me chasser de cet endroit. Il me faisait me sentir complètement impuissant. Je détestais cette sensation. Il y a une époque où j’étais ici chez moi. En mon absence Marcel a réussi à obtenir tout ce que j’ai moi-même toujours souhaité avoir. Comme le pouvoir, la loyauté, une famille. Je l’ai façonné à mon image et l’élève a fini par dépasser le maître. Je veux avoir tout ce qu’il a. je veux être le roi
Elijah : Et pour ce qui est de Haley et du bébé ?
Klaus : Tout roi a besoin d’avoir un héritier
(Elijah est au cimetière avec Sophie)
Elijah : Alors, comment voulez-vous procéder ?
Sophie : Il faut que votre frère consolide sa place dans l’univers de Marcel. Dans son cercle restreint, avec ceux qui sortent le jour. C’est par là qu’on commence. Ce sont ses amis, sa famille. On va frapper là où ça fait mal
(Thierry est malade. Tout le monde est réuni autour de lui. Klaus entre)
Klaus : J’ai eu le temps de réfléchir à ce que j’avais fait cette nuit. Je ne suis pas votre ennemi. Ce que ma famille et moi nous ne sommes pas parvenus à faire de la Nouvelle Orléans… toi tu l’as fait avec succès
(Il se mort le poignet et verse son sang dans un verre)
Klaus : Qu’il boive mon sang, ça le guérira. Ce sera comme si rien ne s’était passé. Le vieux carré est ton territoire mais je souhaiterais rester quelques temps. Si je suis toujours le bienvenu
(Il y a une parade. Klaus observe et appelle quelqu’un)
Klaus : Caroline, au moment où je te parle je me trouve dans l’un de mes endroits préférés sur terre. Entouré de nourriture, de musique, d’art, de culture… et je n’arrête pas de penser à toi et à combien j’aimerais te montrer cette ville. Tu me le permettras peut-être un jour
Mystic Falls
[Maison de Rebekah]
(Rebekah est avec Elijah)
Rebekah : Quoi c’est tout ? Je suis sensée faire simplement mes valises et partir pour de bon ? Tirer un trait sur ma vie ici, ce remède ?
Elijah : Ta quête du remède été insensée. Il t’aurait dépouillé de tout ce qui fait de toi qui tu es et pourquoi ? Pour aller à des bals de promos ?
Rebekah : Je voulais redevenir humaine. Je voulais avoir des enfants et une famille
Elijah : Me voilà justement devant toi t’offrant les deux sur un plateau
Rebekah : Et si je ne me plis pas à votre décision ? Je me retrouverais au fond d’une boîte, une dague dans le cœur ?
Elijah : Je t’aie exposé mes arguments. Ta famille a besoin de toi. La décision que tu t’apprête à prendre n’appartient qu’à toi
Rebekah : Je ne lui dois rien du tout. Je ne lui souhaite de connaître ni la joie, ni l’amour. Je vais rester ici et vivre ma vie comme je l’entends et si tu étais malin, tu ferais exactement comme moi
Elijah : Rebekah…
(Elle part. Katherine est là)
Katherine : Elle a raison. Sois malin Elijah. Klaus est un fou allié, c’est un psychopathe et en plus il est absolument irrécupérable. Laisse-le s’embarquer dans cette nouvelle aventure pour que toi et moi on puisse vivre la nôtre. J’ai perdu tellement de choses dans ma vie à cause de Klaus. Tout comme toi. C’est notre tour. S’il-te-plait Elijah
Elijah : Katerina… Au revoir
(Il part)
[Maison des Salvatore]
(Elena est toujours dans la cellule. Stefan et Damon entrent)
Damon : Tu ressembles vraiment à rien
Elena : Je meure de faim mais ça t’es égal
Damon : Pas du tout. C’est bien ça le problème. Ça me fait mal au cœur alors que toi tu ne ressens rien et il est grand temps que ça change
(Il lui donne une poche de sang, qu’elle boit)
Elena : De la veine de vénus
Damon : Maintenant dis-moi comment tu te sens. Blessée parce que je t’aie trahi ? Furieuse parce que je t’aie fait mal ? Ou tu as peur ? Parce que tu sais que le pire est encore à venir
Elena : Alors les garçons on veut s’amuser ? Allez-y. on verra bien qui craque en premier. Moi… ou vous
Ecrit par popo34000